le festival
Le Festival Mens alors ! est un festival de musiques, de mots et d’images concocté par des passionnés, qui invitent, l’espace d’une semaine, à habiter le monde en musique, avec de possibles chansons, danses, films, cirque et théâtre dans un environnement somptueux : le village de Mens en Isère, sur le plateau du Trièves, ses villages alentours et ses paysages exceptionnels.
© Yannis Frier | Atelier Hurf
édito
Créé en 2003, le festival Mens Alors ! fêtera cette année sa 20e édition. Malgré les aléas, contre vents et tempêtes, ce petit festival rural, niché dans le paradis Trièvois du village de Mens en Isère, est porté par une sacrée bande de bénévoles volontaires -bénévolontaires-, enthousiastes, passionné.es, et, ce n’est pas contradictoire, professionnel.les. Pour certains présents dès la première édition.
Depuis ses débuts, le festival Mens Alors !, dont le leitmotiv est « Echange & Création », propose pendant quelques jours du mois d’août à entendre et voir ce qui se fait de mieux dans le domaine musical des musiques improvisées, de la chanson, des musiques du monde, de la pop, avec, quand les moyens sont réunis, des incursions dans le théâtre, les spectacles jeunes publics, la danse, et les arts visuels, …
En 20 ans le public est à la fois fidèle, vacancier, festivalier, villageois, hexagonal. En 20 ans, le bouche à oreille d’artiste à artiste a rendu « le plus grand des petits festivals de l’été » (selon les Inrocks) incontournable. Pour finir avec les éloges, et parler de l’avenir, voici ce que disait de nous Télérama il y a peu dans un long article immersif : « Au-delà d’une excellente programmation, on retiendra l’aventure collective et l’esprit farfelu qui l’animent depuis sa création en 2003. »
Pour cette 20e édition, l’envie nous a pris de faire revenir des « amis », de ceux qui ont participé de près à l’histoire du festival : le collectif de musiciens rouennais les Vibrants Défricheurs bien entendu qui sont de la famille, ainsi que le collectif d’arts visuels HSH.
Le festival s’ouvrira par un grand bal gratuit au centre du village de Mens proposé par l’Impérial Orphéon qui aime à nous rendre visite et nous ensorceler, et se terminera quelques jours plus tard par le grand bal de Papanosh (quintet, véritable cheville ouvrière du festival) avec de beaux et bons camarades : Fabrice Vieira, Fawzi Berger (ah ! l’amitié avec la Compagnie Lubat), les chanteuses Alejandra Charry et Linda Olah, le tromboniste Fidel Fourneyron (qui animera des ateliers pendant l’année, mais nous en reparlerons plus bas.).
Entre temps, certes, il y aura quelques ancien.ne.s (la batteuse percussionniste Héloïse Divilly, la chanteuse Juliette Minvielle, le guitariste Jean-François Riffaud) mais aussi quelques nouveaux venus comme le légendaire clarinettiste Louis Sclavis (dont on se demande pourquoi il n’est pas venu plus tôt), Dick Annegarn, la chanteuse Marion Rampal en duo avec Isabel Sörling, ou encore l’italien qui bouleverse les musiques traditionnelles du Sud de l’Italie, Davide Ambrogio…
Voilà.
Nous n’avons pas tout dit de cette 20e édition à venir, il faut réserver quelques surprises, et ne mentons pas, nous sommes les mains plongées dans la glaise à l’imaginer, la construire, la façonner, la rêver.
Et nous avons besoin de ces rêves éveillés qui donnent aussi bien à s’évader qu’à réfléchir, et que seul le spectacle vivant sait nous offrir.
L’équipe de